Ma vie c'est du cinéma

En revoyant le film V comme Vendetta (diffusé sur la TNT il y a quelques jours), j'ai en effet pu faire le rapprochement avec ce masque au visage opaque avec pommettes rosées orné d’une moustache et d’un bouc noirs et qui viennent entourer un large sourire, que portent les Anonymous.
Je ne sais pas si vous le connaissez ce film (américano-germano-britannique) que les frères Wachowski avaient adapté en 2006 de la série de bande-dessinée V, avec Nathalie Portman, Hugo Weaving (sous son masque en permanence), Stephen Rea, Stephen Frye, John Hurt (le Haut Chancelier)...

Vous pouvez également vous pencher (si ça vous questionne) sur ce qui a aussi été écrit il y a quelques jours à propos de V, et vous faire votre propre opinion/réflexion sur cette référence à V.

http://www.contrepoints.org/2012/01/31/67017-v-pour-vendetta-un-film-fasciste

oui, je l'ai même en DVD et j'adore !

Je pense que je sus passée à côté de quelque chose alors ? (Je l'ai vu en salle, je m'étais endormie).

J'ai pas trouvé le poulet aux prunes de Marjane Satrapi (et Vincent Paronnaud) aussi savoureux et emballant que « Persepolis ». C'est pas mauvais mauvais mais pour ma part, je pense aussi que c'est à cause des ingrédients Mathieu Amalric et Jamel Debouzze (qui est d'un ridicule !) ... Cette recette a moins pris, donc.

« Téhéran, 1958. Depuis que son violon tant aimé a été brisé, Nasser Ali Khan, un des plus célèbres musiciens de son époque, a perdu le goût de vivre. Et ce n'est pas sa femme, qu'il n'aime pas, qui l'aidera. Ne trouvant aucun instrument digne de le remplacer, il décide de se mettre au lit et d'attendre la mort. En espérant qu'elle vienne, il s'enfonce dans de profondes rêveries aussi mélancoliques que joyeuses qui, tout à la fois, le ramènent à sa jeunesse, le conduisent à parler à Azraël, l'ange de la mort, et nous révèlent l'avenir de ses enfants... Au fur et à mesure que s'assemblent les pièces de ce puzzle apparaît le secret de sa vie : une magnifique histoire d'amour qui a nourri son génie et sa musique. En effet, sa rencontre éphémère avec Irâne, la jolie et douce fille d'un horloger, a bouleversé à la fois sa vie personnelle et artistique. »

Je sors de « Zarafa » qui, coincidence, est programmé cette semaine dans ma ville.

Le scénario du film dormait dans les cartons depuis 2001. Avec l'aide du réalisateur Jean-Christophe Lie, Rémi Bezançon lui a donné enfin vie.

Un petit côté Kirikou pour Maki, l'enfant africain donc. Il vit au milieu du XIXe siècle, dans une savane truffée de marchands d'esclaves (au Soudan). En échappant à l'un d'eux, il rencontre la fameuse Zarafa, jeune girafe aux yeux doux mais encore Hassan, prince du désert, qui sera chargé par le pacha de conduire Zarafa jusqu'en France.

Mais Maki (transformé en jeune bédouin), bien décidé à tout faire pour contrarier cette mission et ramener la girafe sur sa terre natale, va les suivre au péril de sa vie. Au cours de ce long périple qui les mènera du Soudan à Paris, en passant par Alexandrie, Marseille et les Alpes enneigées, ils vont vivre mille péripéties et croiser la route de l'aéronaute Malaterre, des étranges vaches Mounh et Sounh et de la pirate Bouboulina...

Les décors et les dessins du film d'animation sont très réussis. Hassan, genre seigneur du désert, est un personnage ambigu qui protège Mika des trafiquants d'esclaves mais vend Zarafa au pacha d'Égypte, et livre à sa demande la girafe au roi de France, Charles X. Et puis il y a l'inventeur farfelu, Malaterre, qui leur fait traverser la Méditerrannée en ballon et Bouboulina, la pirate au grand cœur.

Ce fim d'animation nous offre des moments d'émotion et d'humour aussi mais précisons qu'il y a beaucoup de libertés prises avec la véritable histoire de la girafe Zarafa et que Jean-Christophe Lie, Rémi Bezançon en ont fait avant tout, un conte initiatique.

Demain soir, je vais enfin pouvoir découvrir « Le Havre » de Aki Kaurismäki. Il est projeté dans le cadre d'un ciné-débat organisé par une association de soutien aux demandeurs d'asile (CLSDA) qui vient de se créer.

Ah oui, c'est trop bien Le Havre.

Hier j'ai vu "Polisse"de Maïwenn...
Je suis encore sous le choc par le réalisme de ce film, au bout de 10 min je n'étais plus devant un film, mais dans la vie des personnages. Chaque acteur est d'une justesse incroyable. C'est cru, c'est dur, c'est beau, c'est humain.
Bref c'est bouleversant.

On en a beaucoup parlé. Elle a 13 nominations pour les césars (le 24 février prochain). Mais, j'ai fait de la résistance.

Plutôt tard dans la soirée hier soir, j'ai regardé un film que j'avais manqué à sa sortie en salles (en 2009) « J'ai tué ma mère » de Xavier Dolan, 20 ans à peine (encore un cousin québécois). Film autobiographique.

Inutile d'aller chercher très loin pourquoi Hubert, Québécois de 17 ans, ne peut plus encadrer celle qui l'a élevé seule et qu'il a sans doute adorée. Hubert se sait homo. S'il l'assume à l'extérieur, il le cache à la maison. Bref, il préfère « tuer » sa mère, ou l'image qu'il en avait, plutôt que de « tuer » le fils idéal qu'il était pour elle...

http://videos.arte.tv/fr/videos/j_ai_tue_ma_mere-6375538.html

j'espère qu'il repassera et que je le verrai cette fois car hier, j'ai abandonné l'idée compte tenu de mon humeur .

Polisse va repasser dans mon cinéma habituel, ils anticipent déjà l'effet "césars".
C'est étonnant de voir le petit nombre de film, à succès , qui ont autant de nominations. Est-ce qu'on aura des petits films qui auront droit à une seconde chance grâce aux césars ? Pas sûr.

Et puis tiens, en parlant des cousins du grand nord canadien, hier soir j'ai finalement opté pour France 3 et son bouquet final. Et, ma foi, j'ai passé un bon moment de détente. J'ai décidé de découvrir ce film (de 2007) à cause de la présence de Marc-André Grondin découvert dans ?... C.R.A.Z.Y !

Synopsis : Recruté comme directeur commercial Paris d'une entreprise américaine de pompes funèbres, Gabriel part trois mois en stage sur le terrain aux côtés de Gervais Bron (Didier Bourdon), quinze ans de métier. Il parvient à dissimuler son nouveau job à ses parents et à son amoureuse, Claire (Bérénice Bejo), qui voient en lui un grand musicien, jusqu'au jour où il vend des obsèques à prix d'or à un vieux monsieur qui n'est autre que le grand-père de Claire...

Je découvre le succès de Polisse depuis que je l'ai vu, c'est à dire depuis deux jours...
Je ne sais pas si c'est le fait de ne plus avoir la télé mais je rate parfois des "phénomènes de mode".
Dans ce cas là, c'est plutôt une bonne chose, car j'aurais certainement fais de la résistance moi aussi, et là je sera passé à côté de quelque chose.
C'est curieux ce phénomène de récompenses, ça m'a toujours dérangé, cette distribution de bon points...

Y'a un autre film qui a eu beaucoup de succès, c'est "intouchables" . Tu en as entendu parler ? Ma vie c'est du cinéma 364988687

non, c'est quoi ?
un documentaire sur le gouvernement actuel ? Ma vie c'est du cinéma 2676748017

Notre Girafe ne vit pas en terre de France mais dans sa savane donc échappe au sujets rabattus autour des Intouchables, Polisse et the Artist (et La vérité si je mens... épisode III ?). Ma vie c'est du cinéma 1071211947

Ah par contre j'ai vu qu'ils ressortaient Star Wars en 3D au cinéma. C'est pour qu'on voit encore mieux le jeu atroce des acteurs. Même les personnages en images de synthèse jouent mal, c'est une prouesse tout de même.

Bon d'accord je retourne dans ma savane Ma vie c'est du cinéma 3791279079